Remodelé en 2018, le Buick Enclave est arrivé comme une bouffée d’air frais au sein d’un alignement de VUS un peu plus âgés, du moins en terme d’âge de conception.
Le design du nouveau multisegment intermédiaire est sans contredit plus mature que celui du modèle antérieur qui, rappelons-le, était apparu sur nos routes en 2009, une éternité de nos jours. GM n’a pas changé la recette du plus imposant des utilitaires Buick.
Les dimensions sont similaires à celle du modèle de première génération et, bien entendu, celles-ci autorisent l’accès à bord de sept passagers. Bon, ce n’est pas aussi logeable que dans une minifourgonnette, mais bon, le niveau de confort à bord de l’Enclave est digne de la réputation de la marque aux trois boucliers.
Sous le capot, le constructeur fait toujours confiance à un seul groupe motopropulseur, contrairement au Chevrolet Traverse et au GMC Acadia, les deux autres multisegments basés sur cette plateforme. Donc, pour en revenir au moteur logé à l’avant, Buick s’en tient uniquement au V6 à injection directe de 3,6-litres de cylindrée, ce dernier livrant une puissance de 302 chevaux et un couple de 260 lb-pi.
Contrairement à la première génération du modèle, l’Enclave 2.0 fait appel à une boîte automatique à neuf rapports qui est beaucoup plus douce et transparente que l’ancienne transmission à six rapports. Le rouage intégral fait aussi partie de l’équipement optionnel – les versions plus abordables doivent se contenter des roues motrices avant –, mais celui-ci autorise de passer en mode deux roues motrices (pour sauver à la pompe) simplement en appuyant sur un bouton logé non loin de l’écran du système de divertissement. Il faut malheureusement peser à nouveau sur ce dernier pour revenir en mode quatre roues motrices.
Au sommet de la gamme, on retrouve le modèle Avenir, celui-ci étant plus luxueux que jamais en plus de se distinguer des autres livrées par une carrosserie exclusive à plusieurs niveaux (grille, jantes, etc.). À l’intérieur de cette version qui frôle les 60 000 $ à l’achat, on retrouve tout le nécessaire pour passer un bon moment en voyage avec la marmaille, même un miroir électronique qui peut s’avérer fort utile lorsque la vue arrière est obstruée par un objet encombrant dans le coffre.
L’insonorisation à bord du Buick Enclave est à l’image des autres produits de la marque, c’est-à-dire excellente. On ne peut pas en dire autant de la conduite qui est plutôt aseptisée, mais bon, c’est le cas de quelques concurrents comme l’Acura MDX, l’Infiniti QX60 ou même le Lexus RX, pour ne nommer que ceux-là. Par contre, en matière de confort, l’Enclave n’a rien à envier aux autres.
Au chapitre de la consommation de carburant, le Buick Enclave fait mieux que son prédécesseur. En effet, le modèle à traction avant enregistre une moyenne de 12,9 L/100 km en ville et 9 L/100 km sur l’autoroute. L’édition à quatre roues motrices, quant à elle, consomme un peu plus, avec 13,8 L/100 km en ville et 9,4 L/100 km sur l’autoroute.