La rumeur veut que chez Buick, on travaille activement à une nouvelle génération pour l’Enclave et cette dernière nous serait présentée pour le millésime 2021. On peut s’attendre à ce que ce produit soit le prochain que la marque importera de Chine pour le marché nord-américain.
Pour 2020, toutefois, l’Enclave demeure inchangée et trône toujours au sommet de la gamme. Sur sa route, il trouve les Infiniti QX60, Lexus RX, Acura MDX, Volvo XC90, Audi Q7, Mercedes-Benz GLS, ainsi que le nouveau X7 de BMW. Est-ce que le Buick Enclave est réellement perçu comme un concurrent crédible aux propositions européennes ? Le jury n’a pas encore rendu son verdict à ce propos, mais on peut assurément affirmer qu’il représente une solution de rechange aux créations japonaises.
Et ajoutons à cela que Lincoln présente son Aviator cette année, un modèle dont la mission est certes d’aller jouer dans les platebandes de tout ce beau monde.
Tout comme en 2019, l’Enclave est proposée selon trois niveaux de finition, soit Essence, Premium et Avenir. Chacune est animée par un moteur V6 de 3,6 litres bon pour 310 chevaux et 266 livres-pieds de couple. Une boîte de vitesses automatique à neuf rapports est responsables de l’envoi de la puissance aux roues. Avec la version Essence, on parle des roues avant, mais la traction intégrale est offerte en option. Avec les autres variantes, la motricité aux quatre roues est d’office.
En matière de configuration, même si l’Enclave est d’abord un produit de luxe, Buick l’a doté d’une suspension très avancée technologiquement. Cette dernière offre un rendement plus ferme que souple, question de donner au véhicule un rendement plus… européen. Ce dont il aurait vraiment besoin pour ce faire, c’est d’une mécanique turbocompressée ; le bloc de 3,6 litres manque de couple à bas régime pour vraiment rivaliser avec les mécaniques des modèles allemands.
Le Buick Enclave avance, dès la version de base, des roues de 18 pouces, les alertes pour les angles morts et la circulation transversale arrière, l’avertisseur de sortie de voie, le hayon à ouverture électrique, des phares à DEL, de la place pour sept, un écran tactile de huit pouces, l’entrée sans clef, des capteurs pour le stationnement arrière, de même que la climatisation à trois zones.
Avec la version Premium, on ajoute l’alerte de collision frontale avec identification des piétons, le freinage d’urgence automatique à basse vitesse, l’assistance au stationnement avant, les rétroviseurs rétractables, une chaîne audio de qualité supérieure, une troisième banquette rabattable électriquement, ainsi que des sièges avant ventilés.
Au sommet de la hiérarchie, la variante Avenir propose des roues de 20 pouces, un toit panoramique à deux sections, la navigation, un bloc d’instrument partiellement numérique, un volant recouvert de cuir et de bois, une caméra à 360 degrés, de même que la recharge sans fil pour appareils cellulaires.
Au moment d’écrire ces lignes, les cotes de consommation 2020 du modèle n’avaient pas encore été publiées, mais puisqu’aucun changement n’est survenu, on s’attend à ce qu’elles soient les mêmes. Ainsi, pour le modèle à traction, elles étaient de 12,9 et 9 litres aux 100 kilomètres, respectivement pour la conduite en ville et sur l’autoroute. Avec la traction intégrale, elles grimpent à 13,8 et 9,4 litres aux 100 kilomètres, toujours en respectant le même ordre.
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