S’il y a une voiture qui a besoin d’un bon coup de pinceau, c’est bien la Chrysler 300. La grande berline américaine repose encore et toujours sur cette fameuse plateforme empruntée à Mercedes-Benz il y a plus de quinze ans déjà. On se rappellera que la 300 partage cette architecture avec la Dodge Charger et la Dodge Challenger.
Véritable symbole du luxe américain, la 300 vit sur du temps emprunté, puisque l’avenir de la marque est on ne peut plus nébuleux, tandis que le virage électrique est sur le point de se concrétiser.
C’est ce qui explique pourquoi 2019 est une année bien maigre au chapitre des changements. En effet, seule une nouvelle finition noire sur les jantes de l’édition 300S est ajoutée au catalogue.
Chrysler fait encore confiance à deux motorisations sous le capot de sa 300, le premier étant le V6 Pentastar connu de tous. Le bloc de 3,6-litres développe dans cette application une puissance de 292 chevaux et un couple optimal de 260 lb-pi. Sans surprise, c’est l’unité automatique à huit rapports qui fait équipe avec le 6-cylindres atmosphérique, cette boîte étant aussi retenue pour le V8 HEMI disponible sur les versions plus cossues. Notez que la 300 à moteur V6 peut soit envoyer la puissance aux roues arrière motrices, soit aux quatre roues pour une tenue de route accrue lorsque l’hiver arrive. Le V8 HEMI de 363 chevaux et 394 lb-pi de couple, quant à lui, se limite à une configuration à roues arrière motrices à bord de l’édition 300C.
À bord de la 300, les habitués de grand luxe américain seront en terrain connu, à cause de l’espace aux deux rangées, la sellerie moelleuse et l’équipement généreux de cette berline confortable. Le coffre est également digne de mention ici. La visibilité est évidemment problématique, surtout à l’arrière où la hauteur de la caisse réduit la visibilité.
Côté confort, la 300 impressionne et n’a aucun complexe face à ses rivales que sont la Ford Taurus, la Toyota Avalon, la Nissan Maxima, la Buick LaCrosse et même la Chevrolet Impala pour ne nommer que celles-là.
La consommation de cette voiture de conception plus âgée est de 12,4 L/100 km en ville et 7,8 L/100 km sur route avec le V6 et les roues arrière motrices, tandis que le rouage intégral fait grimper les chiffres de consommation à 12,8 L/100 km en ville et 8,7 L/100 km sur route. Finalement, le V8 est plus gourmand avec une moyenne de 14,7 L/100 km en ville et 9,4 L/100 km sur route.
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