L’an dernier, la diminutive Fiat 500 a reçu une légère hausse sous le capot, puisque la mécanique turbo introduite quelques années plus tôt est devenue le moteur de base. Cette année, c’est encore le cas et personne ne s’en plaint.
C’est donc de dire que la citadine italienne vient d’office avec un 4-cylindres turbo de 1,4-litre qui développe 135 chevaux et un couple optimal de 150 lb-pi. Ce moulin est encore livrable avec une boîte manuelle à cinq rapports ou une automatique à six rapports.
L’autre niveau s’adresse aux amoureux de l’aile de performance Abarth. La Fiat 500 Abarth vient, quant à elle, avec une version plus musclée du même moteur, le 1,4-litre étant gonflé à 160 chevaux et 170 lb-pi de couple. Les mêmes boîtes de vitesses peuvent être boulonnées au moteur de l’Abarth
Même si les puristes de la boîte manuelle poursuivent leur campagne en faveur de l’unité à trois pédales, il faut l’avouer, la boîte manuelle n’est pas très précise dans le maniement du levier. Disons qu’il existe des transmissions plus raffinées sur le marché. La bonne nouvelle, c’est que la boîte de vitesses automatique affiche un meilleur rendement et permet aussi le changement manuel des vitesses avec le levier et le mode Sport se veut assez amusant pour une conduite inspirée.
Malheureusement, les dimensions réduites de la 500 font que la position de conduite est très verticale, ce qui n’est pas idéal. Bien entendu, les espaces de rangement sont plus rares, le coffre est minuscule et l’accès aux places arrière est compliqué.
Autre point à souligner : la Fiat 500 n’est pas la voiture la plus fiable sur le marché, tandis que la qualité d’assemblage laisse à désirer. La petite italienne se reprend de belle manière par son agilité dans la circulation lourde. L’empattement court, la direction légère et le punch de sa mécanique turbo lui confèrent un agrément de conduite surprenant pour une sous-compacte.
De son côté, l’édition Abarth est plus voyante avec sa carrosserie plus musclée, ses deux pots d’échappement à la sonorité rauque, tandis que le plaisir de conduite est clairement plus « délinquant ».
Au moment d’écrire ces lignes, Fiat Canada n’avait pas encore divulgué les chiffres officiels de consommation, mais les changements minimes entre les deux années-modèles ne devraient pas altérer les cotes de consommation à ce chapitre. On peut donc s’attendre à une moyenne de 8,6 L/100 km en ville et 8,1 L/100 km sur route avec les versions à boîte manuelle, tandis que l’édition à boîte automatique risque de consommer 9,7 L/100 km en ville et 7,4 L/100 km sur route.
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