La première incursion de la division Genesis dans le créneau des berlines sport est toujours en service pour l’année-modèle 2021, et ce, malgré l’arrivée du tout premier multisegment au sein de la gamme, celui qu’on surnomme le GV80. Introduite pour l’année-modèle 2018, la plus petite voiture disponible au catalogue Genesis poursuit sa route sans grands changements en 2021, la refonte de mi-parcours qui devrait avoir lieu en 2022.
Comme c’est le cas pour la majorité des berlines de son segment, la G70 offre deux niveaux de motorisation : un 4-cylindres turbo de 2,0-litres et un V6 biturbo de 3,3-litres. Presque toutes les livrées sont équipées du rouage intégral maison et d’une boîte automatique à huit rapports, mais Genesis persiste à offrir une version Sport munie d’une boîte manuelle à six rapports et d’une architecture à roues arrière motrices. Cette livrée qui s’adresse clairement aux puristes des trois pédales demeure une rareté sur nos routes et il y a fort à parier que la refonte prévue pour 2022 va envoyer à la retraite ce future modèle de collection.
La Genesis d’entrée de gamme porte l’écusson Advanced a droit notamment aux phares aux DEL, à plusieurs systèmes de sécurité intégrés dont le régulateur de vitesse intelligent et l’aide au maintien de voie, en plus d’un volant chauffant, , une clé intelligente et un écran tactile de huit pouces de largeur.
Le niveau Sport à boîte manuelle voit quant à lui son système de freinage bonifié – merci à Brembo, tandis que le différentiel est également à glissement limité pour des dérapages contrôlés. Les jantes de 19 pouces enveloppées pas des pneus Michelin sont également au menu pour cette variante destinées aux puristes.
Vient ensuite les livrées Elite et Prestige, les deux qui profitent encore du moteur 4-cylindres. On parle ici d’un équipement encore plus complet.
Finalement, les écussons Prestige et Sport se retrouvent aussi sur la G70 munie du V6 biturbo. Le rouage intégral est livré d’office tout comme l’unité automatique, sans oublier les freins Brembo, le différentiel autobloquant, la suspension adaptative (Sport), le système d’échappement sport et j’en passe.
Ce qu’il faut surtout retenir de cette Genesis G70, c’est qu’elle ne souffre d’absolument aucun complexe face aux autres ténors de la catégorie. Est-elle aussi bien outillée pour supplanter une Série 3 de BMW ou une Classe C de Mercedes-Benz. Disons que Genesis doit encore polir son diamant, mais règle générale, les ingénieurs affectés à projet n’ont clairement pas manqué leur coup, car la G70 est tout sauf ennuyante à conduire au quotidien. Sa plus grande faiblesse est probablement l’espace restreint à la deuxième rangée. Pour le reste, la G70 mérite au moins un essai de votre part.