GMC est une marque relativement nouvelle dans l’univers du véhicule utilitaire sport. En fait, l’Acadia a été la première incursion de la marque dans cet univers. La première génération du modèle a été vendue sans grands changements entre 2007 et 2016.
À l’arrivée de l’année 2020, on se retrouve bien avancé avec le modèle de deuxième génération qui a fait ses débuts pour 2017. Ce dernier s’est pointé sur une plus petite plateforme conçue pour que le produit se différencie de son jumeau d’alors chez Chevrolet, le Traverse.
Pour la nouvelle année, l’Acadia subit d’importants changements de mi-parcours. Au menu, on trouve un style revu à l’avant, un nouveau moteur 2-litres turbo en option, une transmission automatique à neuf rapports (en remplacement de l’unité qui en comptait six), la version mise à jour du système multimédia de GMC, de même qu’une nouvelle variante AT4 qui propose un style extérieur plus agressif.
Esthétiquement, le nouveau Acadia avance une signature qui s’arrime avec celle de la camionnette Sierra. Idem pour la version AT4, une approche qui s’étend tranquillement à travers la gamme. Cet ensemble n’ajoute rien de fonctionnel au véhicule, mais lui donne une allure plus appropriée pour ses aventures hors des sentiers battus.
Quant au nouveau moteur 4-cylindres turbo, il provient du Terrain. Fait intéressant, il se veut moins puissant au service de l’Acadia avec 230 chevaux (252 avec le Terrain) et 258 livres-pieds de couple. À bord de l’Acadia, cette mécanique profite toutefois de la désactivation des cylindres qui en coupe deux sur quatre à vitesse de croisière. Les Acadia à moteur turbo profitent aussi du système eBoost pour le freinage. Ce dernier utilise l’électricité pour procurer une assistance au freinage plutôt que le vacuum provenant du moteur, une pratique qui existe depuis des décennies.
La nouvelle mécanique se glisse entre deux moulins déjà existants au sein de la gamme, soit le 4-cylindres de 2,5 litres de 193 chevaux et 188 livres-pieds de couple, ainsi que le V6 de 3,6 litres et ses 310 chevaux et 271 livres-pieds de couple.
La boîte à neuf rapports est maintenant de série avec toutes les mécaniques et avec elle, le tableau de bord hérite de boutons pour la sélection des rapports.
Pour ce qui est de l’offre, on retrouve quatre variantes au menu, soit SLE, SLT, AT4 et Denali. Au moment d’écrire ces lignes, nous étions toujours en attente des détails concernant l’équipement de chacune des versions pour 2020. On sait quand même qu’on va retrouver des roues de 18 pouces sur les modèles de base et que leur taille pourra atteindre 20 pouces sur les variantes plus huppées. Un hayon à ouverture mains libres sera de série pour les déclinaisons SLT, AT4 et Denali. On s’attend aussi à retrouver un système multimédia mis à jour et présentant un écran tactile de huit pouces.
La motricité aux quatre roues devrait aussi être d’office sur toutes les versions, sauf la SLE qui devrait être livrée en configuration à traction et offrir le rouage intégral en option.
Pour la consommation, les cotes des moteurs de 2,5 et de 3,6 litres devraient être les mêmes que celles de l’année dernière. Dans le premier cas, on parle de cotes de 11,1/11,3 litres (ville) et 9,2/9,4 litres (autoroute) aux 100 kilomètres pour les modèles à traction et à rouage intégral, respectivement. Dans le deuxième, ça indique 13,1/13,5 litres (ville) et 9,4/9,5 litres (autoroute) pour la traction et le rouage intégral, dans l’ordre. Avec le moteur turbo de 2 litres et la motricité aux quatre roues, on devrait se retrouver avec des cotes d’environ 12 litres aux 100 kilomètres pour la conduite en ville, 9,5 litres pour celle sur autoroute.