On ne se bouscule pas aux portes dans le segment des VUS pleine grandeur de luxe, mais malgré l’intérêt réduit des amateurs envers ce créneau, Infiniti persiste et signe avec son QX80, un mastodonte qu’elle propose à des prix qui frisent la stratosphère. Pour 2018, la firme retouchait le style du véhicule, si bien que son allure est aujourd’hui très moderne en dépit de son âge, sa dernière refonte nous ramenant à 2011.
Avec ce remodelage, Infiniti souhaitait bien sûr garder son baroudeur dans le coup face à des rivaux qui sont plus populaires que lui, nommément les représentants américains chez Cadillac et Lincoln, l’Escalade et le Navigator. Dans ce cas particulier, le renouvellement complet du modèle l’an dernier est venu rehausser la barre.
En matière de luxe le QX80 n’a rien à envier à la concurrence, lui dont la fiche d’équipements affiche complet. Pour ce qui est de la qualité, on a également bien exécuté avec des touches qui respirent le luxe, comme le motif des surpiqûres des sièges et de l’intérieur des portières, lui qui emprunte un design en forme de diamants. La qualité des matériaux, elle aussi, est à la hauteur. Il en va de même pour le confort des baquets et le niveau d’insonorisation. On ne s’attend à rien de moins d’un produit de luxe, mais le contraire aurait été déplorable. LA chose décevante, s’il en est une, c’est la présentation vieillotte, notamment au niveau de la planche de bord louée au Nissan Armada (Patrol en Europe). Un véhicule Infiniti devrait se démarquer.
Outre cette anicroche et le côté ostentatoire de la cabine, le QX80 peut accueillir jusqu’à huit personnes (une configuration à sept sièges est aussi possible) et en fait de volume de chargement, on peut entasser 2693 litres de matériel lorsque les sièges des deuxième et troisième rangées sont abaissés. C’est semblable à ce que propose la concurrence si on ne compte pas les versions allongées que commercialisent certaines d’entre elles.
En fait de caractéristiques de sécurité, on affiche aussi complet, mais il est déplorable de retrouver plusieurs d’entre elles en option. En fait, qu’on offre le choix à l’acheteur est honorable, mais il ne devrait pas avoir à payer des surplus pour y avoir accès.
Mécaniquement, on prend contact avec une vieille connaissance sous le capot avec le fameux V8 de 5,6 litres de Nissan. Au service du QX80, ce bloc propose une puissance de 400 chevaux et un couple de 413 livres-pieds. Cette dernière est envoyée aux quatre roues via le travail d’une boîte automatique à sept rapports. Au final, il est possible de remorquer jusqu’à 3850 kg avec ce véhicule.
Pour ce qui est de la consommation, elle est affichée à 17,4 litres aux 100 kilomètres en ville et 12,2 litres sur l’autoroute.
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