À ce jour, la Nissan LEAF demeure la voiture électrique la plus vendue de l’histoire, elle qui a fait ses débuts en 2011, rappelons-le. L’an dernier, son créateur la repensait et lui donnait un nouveau style, plus conventionnel, ainsi que de nouvelles composantes mécaniques/électriques afin qu’elle propose plus d’autonomie.
Ce fut chose faite, mais avec une liberté annoncée de seulement 241 kilomètres pendant que les nouveautés de la concurrence en avance en moyenne 400, la voiture a été reçu avec une certaine déception. Patience, s’est empressée de crier Nissan, une variante à autonomie prolongée était en préparation pour 2019.
Au moment d’écrire ces lignes, nous sommes toujours en attente de cette dernière. Dans les faits, les rumeurs faisaient état d’une présentation au Salon de l’auto de Los Angeles, mais en raison de l’arrestation du grand patron de l’alliance Renault-Nissan, Carlos Ghosn, on aurait décidé de retarder la chose. Le début de l’année 2019 est pour l’instant avancé.
De deux choses l’une. D’abord, le millésime 2019 ne présente pas de changement au niveau esthétique. Le modèle sera donc reconnaissable, lui qui emprunte les traits stylistiques des autres véhicules de la marque. Ensuite, on aura un moment donné droit au modèle à autonomie prolongée, version qui va permettre à la représentante électrique de Nissan de jouer à armes égales avec la concurrence. Dans son cas, on devrait retrouver une pile dont la capacité sera de 64 kWh et une autonomie qui se situera autour de 350 km.
Deux autres éléments notables concernent les capacités de cette voiture, soit le système ProPilot (version SL et plus) ainsi que la e-Pedal. Dans le premier cas, on parle d’un système de conduite autonome (limité) qui permet de laisser la voiture nous guider dans la circulation lourde sans qu’on ait à toucher le volant pendant de courts instants. Le système a encore des croûtes à manger, c’est à noter. Quant au deuxième truc, il est plus intéressant. La e-Pedal permet de moduler l’accélération et le freinage grâce à la simple pression que l’on exerce sur l’accélérateur. On peut ainsi freiner en relâchant la pédale. S’ensuit du coup une récupération de l’énergie. Pour les freinages plus intenses ou plus urgents, la LEAF possède aussi une pédale de frein traditionnelle.
À bord, on a droit à un environnement moderne, mais moins avant-gardiste que celui qui avait été avancé avec le modèle de première génération. Nissan a souhaité démocratiser sa LEAF en lui donnant une allure plus générique. Cela dit, le niveau de confort est bon, tout comme l’espace mis à notre disposition.
Sur la route, la voiture offre un comportement étonnant marqué par un bon mélange de confort et de fermeté. On prend goût à enfiler les kilomètres sans avoir à penser à la consommation de carburant, sans compter sur l’aspect silencieux de l’expérience.
La belle histoire de la LEAF se poursuit donc, mais pour qu’elle soit complète, on devra avoir droit rapidement à la version offrant plus d’au